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La galette des Rois est une galette
traditionnellement vendue et consommée en France, au Québec, en Acadie,
en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et au Liban Ă l'occasion de lâĂpiphanie, fĂȘte chrĂ©tienne qui cĂ©lĂšbre la visite des rois mages Ă l'enfant JĂ©sus, cĂ©lĂ©brĂ©e le 6 janvier.
Histoire
La galette des rois pourrait tirer son origine des Saturnales (fĂȘtes romaines sur la fin du mois de dĂ©cembre et au commencement de janvier), les Romains dĂ©signaient un esclave comme « roi dâun jour ». Les Saturnales Ă©taient en effet une fĂȘte dâinversion des rĂŽles afin de dĂ©jouer les jours nĂ©fastes de Saturne, divinitĂ© chthonienne. Au cours du banquet (au dĂ©but ou Ă la fin des Saturnales, selon les diffĂ©rentes Ă©poques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fĂšve dâun gĂąteau comme pour tirer au sort le « Saturnalicius princeps » (Prince des Saturnales ou du dĂ©sordre).
Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au
« roi dâun jour » le pouvoir dâexaucer tous ses dĂ©sirs pendant la
journĂ©e (comme donner des ordres Ă son maĂźtre) avant dâĂȘtre mis Ă mort,
ou plus probablement de retourner Ă sa vie servile. Pour assurer une
distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le
plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part
qui Ă©tait dĂ©signĂ©e par la personne chargĂ©e du service. Tacite Ă©crit que, dans les fĂȘtes consacrĂ©es Ă Saturne, il Ă©tait dâusage de tirer au sort la royautĂ©. Ătienne Pasquier a dĂ©crit dans ses Recherches de la France
les cĂ©rĂ©monies qui sâobservaient en cette occasion : « Le gĂąteau, coupĂ©
en autant de parts quâil y a de conviĂ©s, on met un petit enfant sous la
table, lequel le maßtre interroge sous le nom de Phébé
(PhĆbus ou Apollon), comme si ce fĂ»t un qui, en lâinnocence de son Ăąge,
reprĂ©sentĂąt un oracle dâApollon. Ă cet interrogatoire, lâenfant rĂ©pond
dâun mot latin domine (seigneur, maĂźtre). Sur cela, le maĂźtre
lâadjure de dire Ă qui il distribuera la portion du gĂąteau quâil tient
en sa main, lâenfant le nomme ainsi quâil lui tombe en la pensĂ©e, sans
acception de la dignitĂ© des personnes, jusquâĂ ce que la part soit
donnĂ©e oĂč est la fĂšve ; celui qui lâa est rĂ©putĂ© roi de la compagnie
encore quâil soit moindre en autoritĂ©. Et, ce fait, chacun se dĂ©borde Ă
boire, manger et danser. »
Le partage de la galette est Ă©galement associĂ© Ă la cĂ©lĂ©bration des rois mages lors de l'Ăpiphanie dans l'univers chrĂ©tien. Toutefois, plusieurs calvinistes, luthĂ©riens, et certains catholiques
se sont opposés à cette coutume païenne; ainsi, les discours du
chanoine de Senlis en 1664 reprochent le cÎté festif de la galette.
Pratiques
Jadis, lâusage voulait que lâon partage la galette en autant de parts
que de convives, plus une. Cette derniÚre, appelée « part du Bon Dieu »,
« part de la Vierge » ou « part du pauvre » était destinée au premier
pauvre qui se prĂ©senterait au logis. Au Moyen Ăge, les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on sâamusait pendant le repas. Lâauteur de la vie du duc Louis II de Bourbon,
voulant montrer quelle était la piété de ce prince, remarque que, le
jour des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que
lâon trouvĂąt en toute la ville. Il le revĂȘtait dâhabits royaux, et lui
donnait ses propres officiers pour le servir. Le lendemain, lâenfant
mangeait encore Ă la table du duc, puis venait son maĂźtre dâhĂŽtel qui
faisait la quĂȘte pour le pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait
communément quarante livres et tous les chevaliers de la cour chacun un
franc, et les Ă©cuyers chacun un demi-franc. La somme montait Ă prĂšs de cent francs que lâon donnait au pĂšre et Ă la mĂšre pour que leur enfant fĂ»t Ă©levĂ© Ă lâĂ©cole
On tirait les Rois mĂȘme Ă la table de Louis XIV. Dans ses MĂ©moires, Françoise de Motteville Ă©crit, Ă lâannĂ©e 1648, que : « Ce soir, la reine nous fit lâhonneur de nous faire apporter un gĂąteau Ă Mme de BrĂ©gy, Ă ma sĆur et Ă moi ; nous le sĂ©parĂąmes avec elle. Nous bĂ»mes Ă sa santĂ© avec de lâhypocras quâelle nous fit apporter. » Un autre passage des mĂȘmes MĂ©moires
atteste que, suivant un usage qui sâobserve encore dans quelques
provinces, on rĂ©servait pour la Vierge une part quâon distribuait
ensuite aux pauvres. « Pour divertir le roi, écrit Françoise de
Motteville Ă lâannĂ©e 1649, la reine voulut sĂ©parer un gĂąteau et nous fit
lâhonneur de nous y faire prendre part avec le roi et elle. Nous la
fĂźmes la reine de la fĂšve, parce que la fĂšve sâĂ©tait trouvĂ©e dans la
part de la Vierge. Elle commanda quâon nous apportĂąt une bouteille
dâhypocras, dont nous bĂ»mes devant elle, et nous la forçùmes dâen boire
un peu. Nous voulûmes satisfaire aux extravagantes folies de ce jour, et
nous criùmes : La reine boit ! »
Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fĂšve devenaient
reines de France dâun jour et pouvaient demander au roi un vĆu dit
« grùces et gentillesses » mais « le Roi Soleil » abolit cette coutume.
Louis XIV conserva toujours lâusage du gĂąteau des Rois, mĂȘme Ă une Ă©poque oĂč sa cour Ă©tait soumise Ă une rigoureuse Ă©tiquette. Le Mercure galant
de janvier 1684 décrit la salle comme ayant cinq tables : une pour les
princes et seigneurs, et quatre pour les dames. La premiĂšre table Ă©tait
tenue par le roi, la seconde par le dauphin. On tira la fĂšve Ă toutes
les cinq. Le grand Ă©cuyer fut roi Ă la table des hommes ; aux quatre
tables des femmes, la reine fut une femme. Alors le roi et la reine se
choisirent des ministres, chacun dans leur petit royaume, et nommĂšrent
des ambassadrices ou ambassadeurs pour aller féliciter les puissances
voisines et leur proposer des alliances et des traités. Louis XIV
accompagna lâambassadrice dĂ©putĂ©e par la reine. Il porta la parole pour
elle, et, aprĂšs un compliment gracieux au grand Ă©cuyer, il lui demanda
sa protection que celui-ci lui promit, en ajoutant que, sâil nâavait
point une fortune faite, il mĂ©ritait quâon la lui fit. La dĂ©putation se
rendit ensuite aux autres tables, et successivement les députés de
celles-ci vinrent de mĂȘme Ă celle de Sa MajestĂ©. Quelques-uns mĂȘme
dâentre eux, hommes et femmes, mirent dans leurs discours et dans leurs
propositions dâalliance tant de finesse et dâesprit, des allusions si
heureuses, des plaisanteries si adroites, que ce fut pour lâassemblĂ©e un
vĂ©ritable divertissement. En un mot, le roi sâen amusa tellement, quâil
voulut le recommencer encore la semaine suivante. Cette fois-ci, ce fut
Ă lui quâĂ©chut la fĂšve du gĂąteau de sa table, et par lui en consĂ©quence
que commencÚrent les compliments de félicitation. Une princesse, une de
ses filles naturelles, connue dans lâhistoire de ce temps-lĂ par
quelques étourderies, ayant envoyé lui demander sa protection pour tous
les évÚnements fùcheux qui pourraient lui arriver pendant sa vie. « Je
la lui promets, rĂ©pondit-il, pourvu quâelle ne se les attire pas. »
Cette réponse fit dire à un courtisan que ce roi-là ne parlait pas en
roi de la fĂšve. Ă la table des hommes, on fit un personnage de carnaval
quâon promena par la salle en chantant une chanson burlesque
En 1711, le Parlement dĂ©libĂ©ra, Ă cause de la famine, de le proscrire afin que la farine, trop rare, soit uniquement employĂ©e Ă faire du pain. Au commencement du XVIIIe siĂšcle, les boulangers envoyaient ordinairement un gĂąteau des Rois Ă leurs pratiques. Les pĂątissiers rĂ©clamĂšrent contre cet usage et intentĂšrent mĂȘme un procĂšs aux boulangers comme usurpant leurs droits.
Sur leur requĂȘte, le Parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrĂȘts qui
interdisaient aux boulangers de faire et de donner, Ă lâavenir, aucune
espĂšce de pĂątisserie, dâemployer du beurre et des Ćufs dans leur pĂąte,
et mĂȘme de dorer leur pain avec des Ćufs. La dĂ©fense nâeut dâeffet que pour Paris et lâusage prohibĂ© continua dâexister dans la plupart des provinces
Quand vint la RĂ©volution, le nom mĂȘme de « gĂąteau des Rois » fut un danger et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta sans succĂšs dâobtenir lâinterdiction du gĂąteau des Rois, mais la galette triompha du tribun. Peu aprĂšs, un arrĂȘtĂ© de la Commune
ayant changé, dans la séance du 31 décembre 1791, le jour des Rois en
« jour des sans-culottes », le gĂąteau nâeut plus sa raison dâĂȘtre. Cette disparition ne fut nĂ©anmoins que momentanĂ©e car les sans-culottes ayant renommĂ© lâĂpiphanie en « fĂȘte du Bon Voisinage », un dĂ©cret du 4 nivĂŽse an III ayant recommandĂ© de partager la « galette de lâĂgalitĂ© », il reparut bientĂŽt sur toutes les tables familiales.
Coutume
La tradition veut quâelle soit lâoccasion de « tirer les rois » Ă lâĂpiphanie : une fĂšve
est cachée dans la galette et la personne qui obtient cette fÚve
devient le roi (ou la reine) de la journée et a le droit de porter une
couronne de fantaisie puis choisit sa reine (ou son roi). Dans le
circuit commercial, dans la seconde moitié du XXe siÚcle,
les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier dorĂ© Ă
usage unique. Plus traditionnellement chaque famille réalise et
conserve une ou plusieurs couronnes artisanales.
Les gĂąteaux Ă fĂšve nâĂ©taient pas rĂ©servĂ©s au jour des Rois. On en
faisait lorsquâon voulait donner aux repas une gaietĂ© bruyante. Un poĂšte
du XIIIe siĂšcle,
racontant une partie de plaisir quâil avait faite chez un seigneur qui
leur donnait une gĂ©nĂ©reuse hospitalitĂ©, parle dâun gĂąteau Ă fĂšve pĂ©tri
par la chùtelaine : « Si nous fit un gastel à fÚve ». Les femmes récemment accouchées offraient, à leurs relevailles, un gùteau de cette espÚce.
Dans sa Vie privĂ©e des Français, Legrand dâAussy Ă©crit, que, dĂšs 1311, il est question de gĂąteaux feuilletĂ©s dans une charte de Robert II de Fouilloy, Ă©vĂȘque dâAmiens. Souvent mĂȘme, on payait les redevances seigneuriales avec un gĂąteau de ce genre. Ainsi, tous les ans, Ă Fontainebleau, le 1er
mai, les officiers de la forĂȘt sâassemblaient Ă un endroit appelĂ© « la
table du roi », et là , tous les officiers ou vassaux qui pouvaient
prendre du bois dans la forĂȘt et y faire paĂźtre leurs troupeaux,
venaient rendre hommage et payer leurs redevances.
Les nouveaux mariĂ©s de lâannĂ©e, les habitants de certains quartiers de
la ville et ceux dâune paroisse entiĂšre ne devaient tous quâun gĂąteau.
De mĂȘme, lorsque le roi faisait son entrĂ©e dans leur ville, les
bourgeois dâAmiens Ă©taient tenus de lui prĂ©senter un gĂąteau dâun setier
de blé.
Dans la plus grande partie de la France, la galette des Rois est originellement une galette Ă base de pĂąte feuilletĂ©e, simplement dorĂ©e au four et mangĂ©e accompagnĂ©e de confitures ; elle peut Ă©galement ĂȘtre fourrĂ©e avec diverses prĂ©parations : frangipane, fruits, crĂšmes, chocolat, compote de pommes⊠Dans le Sud de la France, on sert en revanche le gĂąteau des rois, une brioche aux fruits confits en forme de couronne parfumĂ©e Ă la fleur d'oranger, prĂ©fĂ©rĂ©e Ă la galette en pĂąte feuilletĂ©e, pĂ©jorativement appelĂ©e « parisienne ». Le royaume de France se partageait alors en Langue d'oc oĂč lâon fabriquait toujours un gĂąteau des rois
(la recette de la pùte variant suivant les régions : « flamusse » de
Bresse, « patissous » du Périgord, « coque des rois » ariégeoise,
« royaume » de Montpellier et des Cévennes, « garfou » du Béarn,
« goumeau » de Franche-ComtĂ©, etc.) et langue d'oĂŻl oĂč lâon prĂ©parait dĂšs le XVe siĂšcle
un dessert de pĂąte sablĂ©e fourrĂ© de crĂšme dâamandes qui devient plus
tard une pĂąte levĂ©e Ă la levure de biĂšre nommĂ©e « gorenflot ». On trouve aussi des galettes Ă base de pĂąte sablĂ©e dans lâOuest
La fĂšve
FÚves en forme de lampes dorées. (ne pas utiliser au micro-ondes)
Lâemploi de la fĂšve remonte aux Grecs, qui en utilisaient pour lâĂ©lection de leurs magistrats41. Les Romains se servant du mĂȘme moyen pour Ă©lire le maĂźtre des Saturnales, lâĂglise combattit longtemps cette coutume paĂŻenne â avant de remplacer la graine par lâenfant JĂ©sus, longtemps cherchĂ© par les Rois mages.
Les premiĂšres fĂšves en porcelaine apparurent Ă la fin du XVIIIe siĂšcle. Pendant la RĂ©volution française, on remplaça lâenfant JĂ©sus par un bonnet phrygien. La mĂȘme Ă©poque vit naĂźtre la « galette de la LibertĂ© », ou « de l'ĂgalitĂ© », dĂ©pourvue de fĂšve, qui permettait de poursuivre la tradition du gĂąteau partagĂ© sans Ă©lire un roi. Ă partir de 1870, les graines de fĂšve furent systĂ©matiquement remplacĂ©es par des figurines en porcelaine46 ou â plus rĂ©cemment â en plastique.
Actuellement, si on trouve toujours de vraies fĂšves, il existe une multitude de fĂšves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie. Selon le mĂȘme principe que la « galette de l'ĂgalitĂ© » de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, depuis 1975, la galette offerte chaque annĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique française ne cache aucune fĂšve.
FÚves en forme de lampes dorées. (ne pas utiliser au micro-ondes)
Lâemploi de la fĂšve remonte aux Grecs, qui en utilisaient pour lâĂ©lection de leurs magistrats41. Les Romains se servant du mĂȘme moyen pour Ă©lire le maĂźtre des Saturnales, lâĂglise combattit longtemps cette coutume paĂŻenne â avant de remplacer la graine par lâenfant JĂ©sus, longtemps cherchĂ© par les Rois mages.
Les premiĂšres fĂšves en porcelaine apparurent Ă la fin du XVIIIe siĂšcle. Pendant la RĂ©volution française, on remplaça lâenfant JĂ©sus par un bonnet phrygien. La mĂȘme Ă©poque vit naĂźtre la « galette de la LibertĂ© », ou « de l'ĂgalitĂ© », dĂ©pourvue de fĂšve, qui permettait de poursuivre la tradition du gĂąteau partagĂ© sans Ă©lire un roi. Ă partir de 1870, les graines de fĂšve furent systĂ©matiquement remplacĂ©es par des figurines en porcelaine46 ou â plus rĂ©cemment â en plastique.
Actuellement, si on trouve toujours de vraies fĂšves, il existe une multitude de fĂšves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie. Selon le mĂȘme principe que la « galette de l'ĂgalitĂ© » de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, depuis 1975, la galette offerte chaque annĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique française ne cache aucune fĂšve.
Dans le Sud de la France, la galette des Rois est nommée gùteau des Rois : une brioche de forme torique, parfumée à l'essence de fleur d'oranger et recouverte de sucre et de fruits confits.
Il est également appelé « galette des rois », « couronne des rois » ou
« royaume » et s'oppose à la galette à la frangipane, appelée « galette
parisienne », qui y est toutefois également consommée par une partie de la population :
- Ă Poitiers ou Ă Nantes, les deux types de galettes sont Ă 50 % des ventes dans les boulangeries ;
- dans le Nord de l'Aquitaine historique (Poitou, Limousin), les galettes à base de brioche sont différenciées en étant dénommées « couronne des Rois » ;
- à Toulouse, Il se vend huit galettes à base de brioche pour deux « parisiennes ». Mais selon les professionnels cette part augmente réguliÚrement avec les Néo-Toulousains ;
- dans les Pyrénées, la galette à base de brioche reste privilégiée mais « la parisienne » représente, en 2014, 20 à 30 % et en augmentation;
- Ă Bordeaux, la brioche est privilĂ©giĂ©e et est mĂȘme explicitement appelĂ©e « couronne bordelaise ».
Ailleurs
GĂąteau des Rois louisianais.
GĂąteau des Rois louisianais.
LâĂpiphanie Ă©tant passĂ©e, avec les Ă©migrants français, dans le Nouveau Monde, il est de coutume de consommer Ă La Nouvelle-OrlĂ©ans lors du mardi gras
un « gùteau des Rois » consistant en une espÚce de brioche au glaçage
aux couleurs violette, verte et or, traditionnelles du carnaval,
quelquefois fourrée de fromage à la crÚme et de pralines. On trouve des
coutumes similaires selon les pays et les rĂ©gions, qui recourent Ă
dâautres sortes de pĂątisserie :
- en Guyane, la galette (garnie de crÚme coco, de crÚme goyave ou de frangipane), est consommée pendant toute la période carnavalesque (de l'épiphanie aux Cendres) et est de préférence accompagnée de champagne ;
- en Belgique, la pratique est trÚs répandue (elle porte le nom de driekoningentaart en Belgique néerlandophone) ;
- le pithiviers dans le Loiret ;
- la galette comtoise (galette sĂšche Ă base de pĂąte Ă chou recouverte de sucre et de beurre, aromatisĂ©e Ă la fleur dâoranger) ;
- la galette beurrée (ou au beurre) dans le Nord et la Belgique ;
- la nourolle en Normandie ;
- le bolo rei au Portugal ;
- le tortell en Catalogne ;
- le roscĂłn en Espagne ;
- le king cake au Sud des Ătats-Unis ;
- la rosca au Mexique ;
- la vassilopita en GrĂšce ;
- la pitka en Bulgarie.
Expressions
« Trouver la fĂšve au gĂąteau » : Faire une bonne dĂ©couverte, une heureuse rencontre ou trouver le nĆud dâune affaire, dâune question.
« Trouver la fĂšve au gĂąteau » : Faire une bonne dĂ©couverte, une heureuse rencontre ou trouver le nĆud dâune affaire, dâune question.
Polémiques liées au principe de laïcité en France
Lors de la prĂ©paration des cĂ©rĂ©monies des galettes en 2013 Ă Brest, la mairie a dĂ©cidĂ© de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette annĂ©e, sur la couronne Ă©tait inscrit le mot « Ăpiphanie ». Ă nos yeux, c'Ă©tait faire rentrer le religieux Ă l'Ă©cole, ce qui est interdit par la loi56 ». Les annĂ©es suivantes 2014 et 2015, la galette a Ă©tĂ© offerte aux Ă©lĂšves sans problĂšme. Une rumeur propagĂ©e par le site de France 3 annonçant l'annulation de cette fĂȘte en 2015 s'est rĂ©vĂ©lĂ©e fausse.
Depuis 2010, en invoquant le principe de laïcité, Saïd Khelif, le directeur du groupe scolaire Mobailly de Coquelles (Pas-de-Calais) a décidé la suppression de la galette des rois58. La décision est regrettée par le maire de la commune, Michel Hamy.
Lors de la prĂ©paration des cĂ©rĂ©monies des galettes en 2013 Ă Brest, la mairie a dĂ©cidĂ© de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette annĂ©e, sur la couronne Ă©tait inscrit le mot « Ăpiphanie ». Ă nos yeux, c'Ă©tait faire rentrer le religieux Ă l'Ă©cole, ce qui est interdit par la loi56 ». Les annĂ©es suivantes 2014 et 2015, la galette a Ă©tĂ© offerte aux Ă©lĂšves sans problĂšme. Une rumeur propagĂ©e par le site de France 3 annonçant l'annulation de cette fĂȘte en 2015 s'est rĂ©vĂ©lĂ©e fausse.
Depuis 2010, en invoquant le principe de laïcité, Saïd Khelif, le directeur du groupe scolaire Mobailly de Coquelles (Pas-de-Calais) a décidé la suppression de la galette des rois58. La décision est regrettée par le maire de la commune, Michel Hamy.
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