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Wednesday, January 6, 2021

Galette đŸȘ des Rois 👑

⚜ Galette đŸȘdes Rois 👑
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La galette des Rois est une galette traditionnellement vendue et consommĂ©e en France, au QuĂ©bec, en Acadie, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et au Liban Ă  l'occasion de l’Épiphanie, fĂȘte chrĂ©tienne qui cĂ©lĂšbre la visite des rois mages Ă  l'enfant JĂ©sus, cĂ©lĂ©brĂ©e le 6 janvier.

Histoire
La galette des rois pourrait tirer son origine des Saturnales (fĂȘtes romaines sur la fin du mois de dĂ©cembre et au commencement de janvier), les Romains dĂ©signaient un esclave comme « roi d’un jour Â». Les Saturnales Ă©taient en effet une fĂȘte d’inversion des rĂŽles afin de dĂ©jouer les jours nĂ©fastes de Saturne, divinitĂ© chthonienne. Au cours du banquet (au dĂ©but ou Ă  la fin des Saturnales, selon les diffĂ©rentes Ă©poques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fĂšve d’un gĂąteau comme pour tirer au sort le « Saturnalicius princeps Â» (Prince des Saturnales ou du dĂ©sordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour Â» le pouvoir d’exaucer tous ses dĂ©sirs pendant la journĂ©e (comme donner des ordres Ă  son maĂźtre) avant d’ĂȘtre mis Ă  mort, ou plus probablement de retourner Ă  sa vie servile. Pour assurer une distribution alĂ©atoire des parts de galette, il Ă©tait de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bĂ©nĂ©ficiaire de la part qui Ă©tait dĂ©signĂ©e par la personne chargĂ©e du service. Tacite Ă©crit que, dans les fĂȘtes consacrĂ©es Ă  Saturne, il Ă©tait d’usage de tirer au sort la royautĂ©. Étienne Pasquier a dĂ©crit dans ses Recherches de la France les cĂ©rĂ©monies qui s’observaient en cette occasion : « Le gĂąteau, coupĂ© en autant de parts qu’il y a de conviĂ©s, on met un petit enfant sous la table, lequel le maĂźtre interroge sous le nom de PhĂ©bĂ© (PhƓbus ou Apollon), comme si ce fĂ»t un qui, en l’innocence de son Ăąge, reprĂ©sentĂąt un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant rĂ©pond d’un mot latin domine (seigneur, maĂźtre). Sur cela, le maĂźtre l’adjure de dire Ă  qui il distribuera la portion du gĂąteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensĂ©e, sans acception de la dignitĂ© des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnĂ©e oĂč est la fĂšve ; celui qui l’a est rĂ©putĂ© roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autoritĂ©. Et, ce fait, chacun se dĂ©borde Ă  boire, manger et danser. Â»
Le partage de la galette est Ă©galement associĂ© Ă  la cĂ©lĂ©bration des rois mages lors de l'Épiphanie dans l'univers chrĂ©tien. Toutefois, plusieurs calvinistes, luthĂ©riens, et certains catholiques se sont opposĂ©s Ă  cette coutume paĂŻenne; ainsi, les discours du chanoine de Senlis en 1664 reprochent le cĂŽtĂ© festif de la galette.

Pratiques
Jadis, l’usage voulait que l’on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette derniĂšre, appelĂ©e « part du Bon Dieu Â», « part de la Vierge Â» ou « part du pauvre Â» Ă©tait destinĂ©e au premier pauvre qui se prĂ©senterait au logis. Au Moyen Âge, les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on s’amusait pendant le repas. L’auteur de la vie du duc Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle Ă©tait la piĂ©tĂ© de ce prince, remarque que, le jour des Rois, il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvĂąt en toute la ville. Il le revĂȘtait d’habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir. Le lendemain, l’enfant mangeait encore Ă  la table du duc, puis venait son maĂźtre d’hĂŽtel qui faisait la quĂȘte pour le pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait communĂ©ment quarante livres et tous les chevaliers de la cour chacun un franc, et les Ă©cuyers chacun un demi-franc. La somme montait Ă  prĂšs de cent francs que l’on donnait au pĂšre et Ă  la mĂšre pour que leur enfant fĂ»t Ă©levĂ© Ă  l’école

On tirait les Rois mĂȘme Ă  la table de Louis XIV. Dans ses MĂ©moires, Françoise de Motteville Ă©crit, Ă  l’annĂ©e 1648, que : « Ce soir, la reine nous fit l’honneur de nous faire apporter un gĂąteau Ă  Mme de BrĂ©gy, Ă  ma sƓur et Ă  moi ; nous le sĂ©parĂąmes avec elle. Nous bĂ»mes Ă  sa santĂ© avec de l’hypocras qu’elle nous fit apporter. Â» Un autre passage des mĂȘmes MĂ©moires atteste que, suivant un usage qui s’observe encore dans quelques provinces, on rĂ©servait pour la Vierge une part qu’on distribuait ensuite aux pauvres. « Pour divertir le roi, Ă©crit Françoise de Motteville Ă  l’annĂ©e 1649, la reine voulut sĂ©parer un gĂąteau et nous fit l’honneur de nous y faire prendre part avec le roi et elle. Nous la fĂźmes la reine de la fĂšve, parce que la fĂšve s’était trouvĂ©e dans la part de la Vierge. Elle commanda qu’on nous apportĂąt une bouteille d’hypocras, dont nous bĂ»mes devant elle, et nous la forçùmes d’en boire un peu. Nous voulĂ»mes satisfaire aux extravagantes folies de ce jour, et nous criĂąmes : La reine boit ! Â» Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fĂšve devenaient reines de France d’un jour et pouvaient demander au roi un vƓu dit « grĂąces et gentillesses Â» mais « le Roi Soleil Â» abolit cette coutume.

Louis XIV conserva toujours l’usage du gĂąteau des Rois, mĂȘme Ă  une Ă©poque oĂč sa cour Ă©tait soumise Ă  une rigoureuse Ă©tiquette. Le Mercure galant de janvier 1684 dĂ©crit la salle comme ayant cinq tables : une pour les princes et seigneurs, et quatre pour les dames. La premiĂšre table Ă©tait tenue par le roi, la seconde par le dauphin. On tira la fĂšve Ă  toutes les cinq. Le grand Ă©cuyer fut roi Ă  la table des hommes ; aux quatre tables des femmes, la reine fut une femme. Alors le roi et la reine se choisirent des ministres, chacun dans leur petit royaume, et nommĂšrent des ambassadrices ou ambassadeurs pour aller fĂ©liciter les puissances voisines et leur proposer des alliances et des traitĂ©s. Louis XIV accompagna l’ambassadrice dĂ©putĂ©e par la reine. Il porta la parole pour elle, et, aprĂšs un compliment gracieux au grand Ă©cuyer, il lui demanda sa protection que celui-ci lui promit, en ajoutant que, s’il n’avait point une fortune faite, il mĂ©ritait qu’on la lui fit. La dĂ©putation se rendit ensuite aux autres tables, et successivement les dĂ©putĂ©s de celles-ci vinrent de mĂȘme Ă  celle de Sa MajestĂ©. Quelques-uns mĂȘme d’entre eux, hommes et femmes, mirent dans leurs discours et dans leurs propositions d’alliance tant de finesse et d’esprit, des allusions si heureuses, des plaisanteries si adroites, que ce fut pour l’assemblĂ©e un vĂ©ritable divertissement. En un mot, le roi s’en amusa tellement, qu’il voulut le recommencer encore la semaine suivante. Cette fois-ci, ce fut Ă  lui qu’échut la fĂšve du gĂąteau de sa table, et par lui en consĂ©quence que commencĂšrent les compliments de fĂ©licitation. Une princesse, une de ses filles naturelles, connue dans l’histoire de ce temps-lĂ  par quelques Ă©tourderies, ayant envoyĂ© lui demander sa protection pour tous les Ă©vĂšnements fĂącheux qui pourraient lui arriver pendant sa vie. « Je la lui promets, rĂ©pondit-il, pourvu qu’elle ne se les attire pas. Â» Cette rĂ©ponse fit dire Ă  un courtisan que ce roi-lĂ  ne parlait pas en roi de la fĂšve. À la table des hommes, on fit un personnage de carnaval qu’on promena par la salle en chantant une chanson burlesque

En 1711, le Parlement dĂ©libĂ©ra, Ă  cause de la famine, de le proscrire afin que la farine, trop rare, soit uniquement employĂ©e Ă  faire du pain. Au commencement du XVIIIe siĂšcle, les boulangers envoyaient ordinairement un gĂąteau des Rois Ă  leurs pratiques. Les pĂątissiers rĂ©clamĂšrent contre cet usage et intentĂšrent mĂȘme un procĂšs aux boulangers comme usurpant leurs droits. Sur leur requĂȘte, le Parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrĂȘts qui interdisaient aux boulangers de faire et de donner, Ă  l’avenir, aucune espĂšce de pĂątisserie, d’employer du beurre et des Ɠufs dans leur pĂąte, et mĂȘme de dorer leur pain avec des Ɠufs. La dĂ©fense n’eut d’effet que pour Paris et l’usage prohibĂ© continua d’exister dans la plupart des provinces

Quand vint la RĂ©volution, le nom mĂȘme de « gĂąteau des Rois Â» fut un danger et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta sans succĂšs d’obtenir l’interdiction du gĂąteau des Rois, mais la galette triompha du tribun. Peu aprĂšs, un arrĂȘtĂ© de la Commune ayant changĂ©, dans la sĂ©ance du 31 dĂ©cembre 1791, le jour des Rois en « jour des sans-culottes Â», le gĂąteau n’eut plus sa raison d’ĂȘtre. Cette disparition ne fut nĂ©anmoins que momentanĂ©e car les sans-culottes ayant renommĂ© l’Épiphanie en « fĂȘte du Bon Voisinage Â», un dĂ©cret du 4 nivĂŽse an III ayant recommandĂ© de partager la « galette de l’ÉgalitĂ© », il reparut bientĂŽt sur toutes les tables familiales.

Coutume
La tradition veut qu’elle soit l’occasion de « tirer les rois Â» Ă  l’Épiphanie : une fĂšve est cachĂ©e dans la galette et la personne qui obtient cette fĂšve devient le roi (ou la reine) de la journĂ©e et a le droit de porter une couronne de fantaisie puis choisit sa reine (ou son roi). Dans le circuit commercial, dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier dorĂ© Ă  usage unique. Plus traditionnellement chaque famille rĂ©alise et conserve une ou plusieurs couronnes artisanales.
Les gĂąteaux Ă  fĂšve n’étaient pas rĂ©servĂ©s au jour des Rois. On en faisait lorsqu’on voulait donner aux repas une gaietĂ© bruyante. Un poĂšte du XIIIe siĂšcle, racontant une partie de plaisir qu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait une gĂ©nĂ©reuse hospitalitĂ©, parle d’un gĂąteau Ă  fĂšve pĂ©tri par la chĂątelaine : « Si nous fit un gastel Ă  fĂšve Â». Les femmes rĂ©cemment accouchĂ©es offraient, Ă  leurs relevailles, un gĂąteau de cette espĂšce.

Dans sa Vie privĂ©e des Français, Legrand d’Aussy Ă©crit, que, dĂšs 1311, il est question de gĂąteaux feuilletĂ©s dans une charte de Robert II de Fouilloy, Ă©vĂȘque d’Amiens. Souvent mĂȘme, on payait les redevances seigneuriales avec un gĂąteau de ce genre. Ainsi, tous les ans, Ă  Fontainebleau, le 1er mai, les officiers de la forĂȘt s’assemblaient Ă  un endroit appelĂ© « la table du roi Â», et lĂ , tous les officiers ou vassaux qui pouvaient prendre du bois dans la forĂȘt et y faire paĂźtre leurs troupeaux, venaient rendre hommage et payer leurs redevances. Les nouveaux mariĂ©s de l’annĂ©e, les habitants de certains quartiers de la ville et ceux d’une paroisse entiĂšre ne devaient tous qu’un gĂąteau. De mĂȘme, lorsque le roi faisait son entrĂ©e dans leur ville, les bourgeois d’Amiens Ă©taient tenus de lui prĂ©senter un gĂąteau d’un setier de blĂ©.
Dans la plus grande partie de la France, la galette des Rois est originellement une galette Ă  base de pĂąte feuilletĂ©e, simplement dorĂ©e au four et mangĂ©e accompagnĂ©e de confitures ; elle peut Ă©galement ĂȘtre fourrĂ©e avec diverses prĂ©parations : frangipane, fruits, crĂšmes, chocolat, compote de pommes
 Dans le Sud de la France, on sert en revanche le gĂąteau des rois, une brioche aux fruits confits en forme de couronne parfumĂ©e Ă  la fleur d'oranger, prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la galette en pĂąte feuilletĂ©e, pĂ©jorativement appelĂ©e « parisienne Â». Le royaume de France se partageait alors en Langue d'oc oĂč l’on fabriquait toujours un gĂąteau des rois (la recette de la pĂąte variant suivant les rĂ©gions : « flamusse Â» de Bresse, « patissous Â» du PĂ©rigord, « coque des rois Â» ariĂ©geoise, « royaume Â» de Montpellier et des CĂ©vennes, « garfou Â» du BĂ©arn, « goumeau Â» de Franche-ComtĂ©, etc.) et langue d'oĂŻl oĂč l’on prĂ©parait dĂšs le XVe siĂšcle un dessert de pĂąte sablĂ©e fourrĂ© de crĂšme d’amandes qui devient plus tard une pĂąte levĂ©e Ă  la levure de biĂšre nommĂ©e « gorenflot Â». On trouve aussi des galettes Ă  base de pĂąte sablĂ©e dans l’Ouest

La fĂšve
FÚves en forme de lampes dorées. (ne pas utiliser au micro-ondes)
L’emploi de la fĂšve remonte aux Grecs, qui en utilisaient pour l’élection de leurs magistrats41. Les Romains se servant du mĂȘme moyen pour Ă©lire le maĂźtre des Saturnales, l’Église combattit longtemps cette coutume paĂŻenne – avant de remplacer la graine par l’enfant JĂ©sus, longtemps cherchĂ© par les Rois mages.
Les premiĂšres fĂšves en porcelaine apparurent Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle. Pendant la RĂ©volution française, on remplaça l’enfant JĂ©sus par un bonnet phrygien. La mĂȘme Ă©poque vit naĂźtre la « galette de la LibertĂ© », ou « de l'ÉgalitĂ© », dĂ©pourvue de fĂšve, qui permettait de poursuivre la tradition du gĂąteau partagĂ© sans Ă©lire un roi. À partir de 1870, les graines de fĂšve furent systĂ©matiquement remplacĂ©es par des figurines en porcelaine46 ou – plus rĂ©cemment – en plastique.
Actuellement, si on trouve toujours de vraies fĂšves, il existe une multitude de fĂšves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie. Selon le mĂȘme principe que la « galette de l'ÉgalitĂ© » de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, depuis 1975, la galette offerte chaque annĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique française ne cache aucune fĂšve.


Dans le Sud de la France, la galette des Rois est nommĂ©e gĂąteau des Rois : une brioche de forme torique, parfumĂ©e Ă  l'essence de fleur d'oranger et recouverte de sucre et de fruits confits. Il est Ă©galement appelĂ© « galette des rois Â», « couronne des rois Â» ou « royaume Â» et s'oppose Ă  la galette Ă  la frangipane, appelĂ©e « galette parisienne Â», qui y est toutefois Ă©galement consommĂ©e par une partie de la population :
  • Ă  Poitiers ou Ă  Nantes, les deux types de galettes sont Ă  50 % des ventes dans les boulangeries ;
  • dans le Nord de l'Aquitaine historique (Poitou, Limousin), les galettes Ă  base de brioche sont diffĂ©renciĂ©es en Ă©tant dĂ©nommĂ©es « couronne des Rois Â» ;
  • Ă  Toulouse, Il se vend huit galettes Ă  base de brioche pour deux « parisiennes Â». Mais selon les professionnels cette part augmente rĂ©guliĂšrement avec les NĂ©o-Toulousains ;
  • dans les PyrĂ©nĂ©es, la galette Ă  base de brioche reste privilĂ©giĂ©e mais « la parisienne Â» reprĂ©sente, en 2014, 20 Ă  30 % et en augmentation;
  • Ă  Bordeaux, la brioche est privilĂ©giĂ©e et est mĂȘme explicitement appelĂ©e « couronne bordelaise Â».
Ailleurs
GĂąteau des Rois louisianais.
L’Épiphanie Ă©tant passĂ©e, avec les Ă©migrants français, dans le Nouveau Monde, il est de coutume de consommer Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans lors du mardi gras un « gĂąteau des Rois Â» consistant en une espĂšce de brioche au glaçage aux couleurs violette, verte et or, traditionnelles du carnaval, quelquefois fourrĂ©e de fromage Ă  la crĂšme et de pralines. On trouve des coutumes similaires selon les pays et les rĂ©gions, qui recourent Ă  d’autres sortes de pĂątisserie :
  • en Guyane, la galette (garnie de crĂšme coco, de crĂšme goyave ou de frangipane), est consommĂ©e pendant toute la pĂ©riode carnavalesque (de l'Ă©piphanie aux Cendres) et est de prĂ©fĂ©rence accompagnĂ©e de champagne ;
  • en Belgique, la pratique est trĂšs rĂ©pandue (elle porte le nom de driekoningentaart en Belgique nĂ©erlandophone) ;
  • le pithiviers dans le Loiret ;
  • la galette comtoise (galette sĂšche Ă  base de pĂąte Ă  chou recouverte de sucre et de beurre, aromatisĂ©e Ă  la fleur d’oranger) ;
  • la galette beurrĂ©e (ou au beurre) dans le Nord et la Belgique ;
  • la nourolle en Normandie ;
  • le bolo rei au Portugal ;
  • le tortell en Catalogne ;
  • le roscĂłn en Espagne ;
  • le king cake au Sud des États-Unis ;
  • la rosca au Mexique ;
  • la vassilopita en GrĂšce ;
  • la pitka en Bulgarie.

Expressions
« Trouver la fĂšve au gĂąteau » : Faire une bonne dĂ©couverte, une heureuse rencontre ou trouver le nƓud d’une affaire, d’une question.

Polémiques liées au principe de laïcité en France
Lors de la prĂ©paration des cĂ©rĂ©monies des galettes en 2013 Ă  Brest, la mairie a dĂ©cidĂ© de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que « Cette annĂ©e, sur la couronne Ă©tait inscrit le mot « Épiphanie ». À nos yeux, c'Ă©tait faire rentrer le religieux Ă  l'Ă©cole, ce qui est interdit par la loi56 ». Les annĂ©es suivantes 2014 et 2015, la galette a Ă©tĂ© offerte aux Ă©lĂšves sans problĂšme. Une rumeur propagĂ©e par le site de France 3 annonçant l'annulation de cette fĂȘte en 2015 s'est rĂ©vĂ©lĂ©e fausse.
Depuis 2010, en invoquant le principe de laïcité, Saïd Khelif, le directeur du groupe scolaire Mobailly de Coquelles (Pas-de-Calais) a décidé la suppression de la galette des rois58. La décision est regrettée par le maire de la commune, Michel Hamy.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Galette_des_Rois
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