Chanson du Poulailler
Poulailler's Song
Poulailler's Song
Paroles: Alain Souchon
Musique: Laurent Voulzy
1977
Poulaillers' Song est une chanson d'Alain Souchon parue en 1977 dans l'album Jamais content, puis reprise en single en 1978.
Elle est de nouveau reprise dans l'album Olympia 83 (1983) puis dans l'album Nickel (1990).
Elle est de nouveau reprise dans l'album Olympia 83 (1983) puis dans l'album Nickel (1990).
Thèmes
En quelques couplets, le chanteur se moque de la bourgeoisie française, dont les membres sont comparés à des volailles habitant des poulaillers. Le titre anglais signifie d'ailleurs La chanson des poulaillers.
Il dénonce notamment ceux qui s'opposent au camping sauvage et qui se plaignent du fait que de nombreux jeunes refuseraient de travailler ; il évoque aussi le sentiment de xénophobie (« la djellaba, c'est pas ce qu'il faut sous nos climats ») et le prétendu sentiment d'insécurité (« à Rochechouart, y'a des taxis qui ont peur du noir »).
Il contrefait en fin de chanson la voix de Valéry Giscard d'Estaing, alors président de la République en 1977, qui se qualifiait alors de « libéral avancé » ; Souchon reprend cette expression avec la voix du président en se moquant de lui.
In a couple of verses, the singer mocks the French bourgeoisie , whose members are compared to poultry living in poultry houses . The English title also means The Song of the Poultry Houses .
He denounced those who opposed wilderness camping and complained that many young people would refuse to work; it also evokes the feeling of xenophobia ("the djellaba is not what it takes under our climates") and the alleged feeling of insecurity ("in Rochechouart , there are taxis who are afraid of the black"), .
He counterfeited at the end of the song the voice of Valéry Giscard d'Estaing , then president of the Republic in 1977, who then called himself an "advanced liberal"; Souchon repeats this expression with the voice of the president mocking him.
Il dénonce notamment ceux qui s'opposent au camping sauvage et qui se plaignent du fait que de nombreux jeunes refuseraient de travailler ; il évoque aussi le sentiment de xénophobie (« la djellaba, c'est pas ce qu'il faut sous nos climats ») et le prétendu sentiment d'insécurité (« à Rochechouart, y'a des taxis qui ont peur du noir »).
Il contrefait en fin de chanson la voix de Valéry Giscard d'Estaing, alors président de la République en 1977, qui se qualifiait alors de « libéral avancé » ; Souchon reprend cette expression avec la voix du président en se moquant de lui.
He denounced those who opposed wilderness camping and complained that many young people would refuse to work; it also evokes the feeling of xenophobia ("the djellaba is not what it takes under our climates") and the alleged feeling of insecurity ("in Rochechouart , there are taxis who are afraid of the black"), .
He counterfeited at the end of the song the voice of Valéry Giscard d'Estaing , then president of the Republic in 1977, who then called himself an "advanced liberal"; Souchon repeats this expression with the voice of the president mocking him.
Poulailler's Song
Dans les poulaillers d'acajou, | ♪♪ (Refrain) ♫ |
Les belles basses-cours à bijoux, | Que font ces jeunes, assis par terre, |
On entend la conversation | Habillés comme des traîne-misère. |
De la volaille qui fait l'opinion. | On dirait qu'ils n'aiment pas le travail. |
Ils disent | Ça nous prépare une belle pagaille. |
Mais comprenez-moi, c'est inquiétant. | |
On peut pas être gentils tout le temps. | Nous vivons des temps décadents. |
On peut pas aimer tous les gens. | Mais comprenez-moi, le respect se perd |
Y a une sélection. C'est normal. | Dans les usines de mon grand-père." |
On lit pas tous le même journal, | Mais comprenez-moi |
Mais comprenez-moi, c'est une migraine, | |
Tous ces campeurs sous mes persiennes. | Mais comprenez-moi |
Mais comprenez-moi, c'est dur à voir. | Ne croyez pas que je sois borné |
Quels sont ces gens sur mon plongeoir? | Le genre rétrograde avancé |
Mais je compte parmi les gens qu'j'aime bien | |
♪♪ (Refrain) ♫ | Un jeune avocat africain |
On peut pas aimer tout Paris. | Mais comprenez-moi... |
N'est-ce pas y a des endroits la nuit | N'est-ce pas, cher ami, oui... |
Où les peaux qui vous font la peau | Mais oui, une tasse de thé encore? |
Sont plus bronzées que nos petits poulbots? | Votre petite fillette? |
Mais comprenez-moi, la djellaba, | C'est pas très juste. Encore? |
C'est pas ce qui faut sous nos climats. | Mais non, mais non |
Mais comprenez-moi, à Rochechouart, | Avocat africain |
Y a des taxis qui ont peur du noir. | Pussini Cortés |
Mais comprenez-moi...
Mais comprenez-moi...
Mais comprenez-moi...
Comments on YouTube:
- Bobby: Une chanson qui a 40 ans et qui sent toujours autant l'actualité?
- Jocelyne N: Cette satyre contre le racisme, bien qu'elle ait presque 40 ans, n'a pas pris une ride. Elle est toujours d'actualité.
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